Comment résoudre l’équation du bonheur

Une étude, menée par l'University College de Londres et publiée dans Nature Communications, explique cette nouvelle équation du bonheur nous montre comment notre bonheur dépend non seulement de ce qui nous arrive, mais aussi comment la situation se compare à d'autres personnes.

 - Les évènements  passés sont plus facilement oubliés et donc notre attention est plus centrée sur des événements plus récents qui sont plus présents dans nos mémoires. Si quelque chose d'agréable vient de se passer, nous avons tendance d’en vouloir plus tout de suite, plutôt que plus de quelque chose qui nous rendait heureux dans le passé.

- Certaines personnes ont naturellement un taux de dopamine plus élevé. La dopamine contrôle votre désir ou votre «goût» pour quelque chose et aussi votre volonté de poursuivre ou «vouloir». Obtenir quelque chose que vous voulez équivaut au plaisir et beaucoup de dopamine.

- Dans l’équation du bonheur, une grande importance est donnée à la comparaison sociale. Combien de fois comparez-vous ce que vous avez à ce que les autres ont? L'envie est ce que nous ressentons lorsque nous manque une récompense que l'autre personne a reçu.

- La résolution de l'équation du bonheur se résume à vos attentes et à vos comparaisons avec d'autres. Si vous attendez plus que vous n’avez, vous serez moins heureux. Si vous comparez ce que vous obtenez ce que les autres ont, vous serez moins heureux. L’une des principales conclusions de cette recherche montre que nous sommes malheureux dans toute situation où nos pairs, ou même les gens qu’on vient de rencontrer, sont traités de façon inégale, qu'ils obtiennent plus ou moins que nous.  Dans une autre étude du bonheur, les chercheurs disent que  «Les êtres humains sont intensément sociaux, et les données indiquent que l'un des facteurs les plus importants pour le bonheur est les relations sociales. »Lorsque nous évaluons notre rapport aux autres, nous nous engageons dans la comparaison en demandant si les choses sont équitables entre nous.