La longue liste des médicaments plus que douteux

Votre corps vous appartient et vous avez le droit, incontestable, de discuter des produits qui vous sont prescrits. Si votre toubib vous envoie paître, envoyez-le sur les brins ou changez-en ! Trouvée sur Amessi.org, (un site destiné plutôt à la profession médicale), la publication du service de pharmacologie du CHU de Toulouse (Bip.31) d’une liste de médicaments dont le rapport bénéfice/risque est douteux, voire dangereux.

 Les Médicaments de BIP31.fr à éviter 

Le Guide du Médecin « Dé-prescripteur »

BIP31.fr propose à chaque numéro une liste de médicaments à éviter en raison d’un rapport bénéfice risque défavorable (liste non exhaustive).

AINS et Coxibs

Celecoxib Celebrex® http://www.bip31.fr/bip/BIP%202007,%2014,%20(3),%2016-24.pdf

Etoricoxib Arcoxia® http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202009,%2016,%20(2),%2010-19.pdf pour un risque cardiovasculaire avéré (avec HTA pour étoricoxib) sans supériorité anti-inflammatoire.

Piroxicam Feldène® et autres : risque gastro-intestinal (perforations notamment), cutané (Lyell ou Stevens Johnson parfois mortels) sans efficacité supérieure aux autres AINS.

Ketoprofène Ketum® pour photosensibilisations « graves », effet indésirable cité dans BIP31.fr dès 2003 !

Nimésulide Nexen®, un AINS sans supériorité par rapport aux autres mais sources d’hépatites graves (nécessitant parfois une greffe)

Indométacine Indocid® Chrono-Indocid® chez le sujet de 75 ans et plus en raison d’effets indésirables neuropsychiques

Phenylbutazone Butazolidine® pour ses effets indésirables hématologiques graves

Neuro-Psychotropes

La trimétazidine Vastarel°,

Millepertuis Mildac®, Prosoft® puissant inducteur enzymatique, source d’interactions médicamenteuses multiples en cas de prise d’autres médicaments ou de contraceptifs

Un IRS antidépresseur Duloxétine

Cymbalta®avec des effets indésirables supplémentaires par rapport aux autres antidépresseurs sans gain d’efficacité démontré

Dipyridamole Persantine®, Cleridium® ou avec l’aspirine dans Asasantine LP®, antiagrégant n’ayant jamais fait la preuve de son efficacité en prévention des récidives des AVC : l’aspirine reste la référence.

Ropinirole Adartrel® : en accord avec la HAS qui a recommandé son déremboursement dans le syndrome des jambes sans repos : pas de preuve d’efficacité et effets indésirables parfois graves (aggravations paradoxales du syndrome, troubles du contrôle des impulsions (avec jeu pathologique, hypersexualité, augmentation de la libido…), réactions d’hypersensibilité, hallucinations et autres réactions psychotiques.

Les Vaso « Inactifs » utilisés dans le « déficit cognitif et neurosensoriel du sujet âgé » qu’il s’agisse des ergotés (dihydroergotoxine Hydergine®, dihydroergocristine + raubasine Iskedyl®, nicergoline Sermion®, dihydroergocryptine + cafeine Vasobral®), du Ginkgo biloba (Ginkogink®, Ginkor Fort®, Tanakan®, Tramisal®, Vitalogink®), ou de produits divers (moxisylite Carlytène®, naftidrofluryl Praxilène® Diactane® Naftilux®, piracetam Gabacet® Nootropyl®, piribédil Trivastal® (en dehors de son utilisation comme antiparkinsonien agoniste dopaminergique), lavinburnineCervoxan® et la vincamine Rhéobral® Vincarutine®, pentoxifylline Pentoflux®.

Les agonistes dopaminergiques ergotés antiparkinsoniens bromocriptine Parlodel® Bromokin®, lisuride Dopergine® en raison du risque (rare mais grave) de fibrose comme avec tous les ergotés.
Préférer les agonistes non ergotés. La bromocriptine est aussi un substrat du CYP 3A4, ce qui rend compte de nombreuses interactions médicamenteuses.

Un myorelaxant méphénésine Decontractyl®, à l’efficacité mal établie et aux risques connus de choc anaphylactique et de pustulose exanthématique aiguë généralisée.

Les autres myorelaxants méthocarbamol Lumirelax® et tétrazépam Myolastan® d’action non établie et aux risques démontrés (médicaments déremboursés).

Le méprobamate, encore présent bien caché dans Precyclan° et Kaologeais°

Un antidépresseuragomélatine Valdoxan®.

Cet agoniste des récepteurs mélatoninergiques, dont l’action antidépressive reste non établie à ce jour, est associé un risque hépatique, connu depuis les essais cliniques et retrouvé dans plusieurs bases nationales de PharmacoVigilance.

Les médicaments utilisés dans la maladie d’Alzheimer (3 anticholinestérasiques :

donezepil Aricept®,rivastigmine Exelon®, galantamine Reminyl® aisi que la mémantine Ebixa®pour une efficacité marginale avec des risques d’interactions médicamenteuses, de malaises et syncopes bien validés, en accord avec l’avis de la commission de transparence (SMR faible et ASMR V).

La tianeptine Stablon°, antidépresseur proche chimiquement de l’amineptine Survector° retiré en 1999 pour effets toxicomanogène et acnés macrokystiques. La tianeptine est à l’origine de dépendances « graves » mais aussi d’effets cutanés alors qu’il existe de nombreuses alternatives.

Le méthysergide Desernyl°, antagoniste sérotoninergique utilisé comme antimigraineux de fond (ou encore dans l’algie vasculaire de la face), pour un rapport bénéfice / risque défavorable avec notamment des fibroses retropéritonéales, pulmonaires, pleurales ou valvulaires cardiaques, rares mais graves.

Le baclofène Lioresal® prescrit comme myorelaxantchez le sujet de 75 ans et plus, à l’origine de chûtes, somnolence voire des troubles mnésiques

Les benzodiazépines et apparentées à demi-vie longue (≥ 20 h) chez le sujet de plus de 75 ans

Le méprobamate, encore présent bien caché dans Precyclan° et Kaologeais. BIP31.fr avait pourtant entendu parler du retrait du méprobamate !

La tolcapone Tasmar®, inhibiteur de la COMT (ICOMT) utilisé dans la maladie de Parkinson, en raison d’un risque d’hépatite sans sa supériorité démontrée sur l’autre ICOMT, l’entacapone Comtan® ou avec la levodopa Stalevo®

Cardioangiotropes

Trimétazidine Vastarel® et autres en raison d’effets indésirables graves (extrapyramidaux, cutanés, thrombopénies…) pour un bénéfice jamais démontré tant dans l’angor que dans les vertiges, les acouphènes ou les troubles visuels. Ce médicament est chimiquement apparenté aux neuroleptiques !

Nicorandil Adancor®, Ikorel® : pour un risque d’ulcérations (digestives, vaginales, buccales) graves et une absence d’efficacité démontrée dans l’angor.

Les fibrates, pour absence d’efficacité démontrée et EI rénaux « graves » à l’exception du gemfibrozil Lipur®, seul produit de cette famille pharmacologique à avoir prouvé, à ce jour, une (petite) efficacité sur la mortalité cardiovasculaire, sans action prouvée sur la mortalité totale.

La dronédarone Multaq®, pour la mise en évidence dans l’un des essais d’un excès de mortalité en plus des risques hépatiques, cardiaques, pulmonaires…

Les Vaso « inactifs » indiqués dans la claudication ou l’artérite : voir plus haut paragraphe neuropsychotropes .

Les toniques et topiques veineux et antihémorroidaires.

Tiadénol Fonlipol® hypolipidémiant sans efficacité reconnue (médicament déremboursé).

Ticagrelor Brilique®, antiagrégant sans effet sur la mortalité supérieur au clopidogrel et exposant à des effets indésirables « graves »

Ivabradine Procoralan®, dérivé du vérapamil, sans effet démontré sur la mortalité mais avec un risque bradycardisant validé

Certaines statines :

(atorvastatine Tahor®, fluvastatine Fractal® Lescol®, rosuvastatine Crestor®) en raison d’une moins bonne démonstration de leur efficacité en terme de mortalité que les2 statines de référence à privilégier : pravastatine Elisor® Vasten®, simvastatine Zocor® Lodalès®

La réserpine dans Tensionorme® qui n’a plus sa place comme antihypertenseur à ce jour

Le disopyramide Rythmodan® Isorythm® chez le sujet de plus de 75 ans par ses effets atropiniques et son risque d’induction d’insuffisance cardiaque

La ticlopidine Ticlid® à cause de ses effets hématologiques et hépatiques graves

Le dipyridamole Persantine®, Asasantine®, Cléridium® à l’efficacité moins évaluée que l’aspirine et à l’origine de chûtes en raison d’un effet latéral vasodilatateur, surtout chez le sujet de 75 ans et plus

Les antihypertenseurs centraux clonidine Catapressan®, alpha-méthyl-dopa Aldomet®, moxonidine Physiotens®, rilménidine Hyperium®, guanfancine Estulic® chez le sujet de plus de 75 ans en raison du risque de sédation, hypotension orthostatique, syncope avec chute

Associations à doses fixes perindopril + indapamide Preterax®, Bipreterax®, Paraterax®, Preterval® pour un risque de confusion en raison de doses variables de principes actifs selon les présentations

Cafédrine + théodrénaline Praxinor® à l’action jamais établie dans l’hypotension orthostatique pour plusieurs risques « graves » bien identifiés : abus, dépendance mais aussi AVC et HTA (car lae principal métabolite est la phénylpropanolamine, alias noréphédrine)

L’association furosémide + spironolactone sous le nom d’Aldalix® (et uniquement cette spécialit commercialisée dans l’insuffisance cardiaque) pour un rapport bénéfice risque défavorable établi par la Commission Nationale de PharmacoVigilance de l’ANSM : le rapport des doses expose au risque d’hyperkaliémies graves avec une association prescrite 9 fois sur 10 hors AMM et notamment dans l’HTA sans évidence clinique. Risque de confusion également avec l’association antihypertensive altizide + spironolactone Aldactazine®, à léfficacité bien démontrée

Pneumotropes

Almitrine Vectarion®, stimulant du chémoréflexe avec un SMR « faible » (et une alternative, l’oxygénothérapie) et un risque bien connu de neuropathies graves.

Bupropion (amfébutamone) Zyban® pour une efficacité modeste (dans tous les cas inférieure à celle de la nicotine) et des effets indésirables « graves » (troubles tensionnels et psychiatriques dont suicides) d’un médicament qui est un dérivé amphétaminique.

Varénicline Champix®, en accord avec la Commission de Transparence, rappelant les risques suicidaires de ce médicament, auxquels on peut rajouter les accidents cardiovasculaires (et notamment infarctus du myocarde) récemment mis en évidence par 2 publications. Les substituts nicotiniques restent les produits de première intention.

Les Antihistaminiques H1 antitussifs chez l’enfant (chlorphenamine Hexapneumine®, oxomémazine Toplexil®, alimémazine Théralène®), inefficaces contre la toux mais exposant à des effets indésirables graves et même mortels par surdoses. Ces produits sont contre indiqués au dessous de 2 ans.

Les atropiniques inhalés (ipatropium Atrovent®, tiotropium Spiriva®, oxitropium Tersigat®),d’action modeste avec une suspicion de majoration d’infarctus du myocarde et une majoration de la mortalité. Le jeu n’en vaut pas la chandelle !

Les médicaments contenant des terpènes, responsables de convulsions notamment chez les jeunes enfants.

Rhumatotropes

Colchicine + opium + tiemonium Calchimax®  : la présence d’un opiacé et d’un atropinique retarde l’apparition des diarrhées, premiers signes d’un surdosage sous colchicine.

Antiarthrosiques d’action (trop) lente : chondroïtine Chondrosulf® et autres, diacéréine Art 50® Zondar® ou autres, insaponifiables d’avocat et de soja Piasclédine®, glucosamine Voltaflex® ou autre, pour une absence d’efficacité démontrée.

Quinine Hexaquine® et autres  : dans les crampes pour des effets indésirables hématologiques (thrombopénies) souvent mortels (médicaments déremboursés).

Ranélate de strontium Protelos®, indiqué pour la réduction du risque de fracture de hanche et vertébrale chez la femme ménopausée, avec un risque de réactions allergiques graves à type de DRESS (de survenue imprévisible) mais aussi d’accidents thromboemboliques veineux (incluant des embolies pulmonaires). Rapport efficacité / effets indésirables « moyen », Intérêt de Santé Publique « nul » et Absence d’Amélioration du Service Médical Rendu pour la Commission de la Transparence d’un médicament pour lequel il existe des alternatives thérapeutiques.

Prednisolone + salicylate de dipropylène glycol Cortisal® qui cumule les risques cutanés de l’application d’un AINS et d’un AIS (médicament déremboursé).

Certains diphosphonates  : acide ibandronique Bonviva®, acide étidronique Didronel® sans efficacité démontrée sur les fractures non vertébrales ou sur les fractures cliniques chez les patients recevant une corticothérapie au long cours (médicaments déremboursés).
Et aussi acide zolédronique Aclasta®, Zometa® chez l’homme en prévention des fractures ostéoporotiques pour des effets indésirables, rénaux notamment, sans efficacité démontrée

Fébuxostat Adenuric®, inhibiteur non purinique de la xanthine oxidase, antigoutteux pour un risque de réactions d’hypersensibilité graves incluant syndromes de Stevens-Johnson et chocs anaphylactiques aigus. Rappelons que ce médicament n’a pas d’efficacité supérieure à la référence, l’allopurinol

Anti-Infectieux et Antiseptiques

La télithromycine Ketek®, macrolide, sans surcroit d’efficacité mais avec un excès d’effets indésirables : allongement du QT (dès les doses usuelles par voie orale), hépatites graves, troubles de l’accommodation et effets neuropsychiques (confusion, hallucinations, épisodes maniaques…).

Acide ténoïque Rhinotrophyl® dont l’efficacité n’a jamais été établie (médicament déremboursé).

Hypochlorite de sodium Dakin Cooper stabilisé® 500 ml pour un risque de contamination par des microoroganismes (médicament déremboursé).

Chloroquinaldol + promestriène Colposeptine® à remplacer, en, accord avec la commission de transparence, par antibiotiques ou antifongiques spécifiques (médicament déremboursé).

Bains de bouche antiseptiques Alodont®, Givalex®, Glyco-Thymoline 55® sans efficacxité démontrée. Médicaments déremborsés : préférer la chlorexidine Prexidine® et autres.

Moxifloxacine Isilox®, fluoroquinolone sans supériorité par rapport aux autres antibiotiques mais avec un risque d’effets indésirables graves : troubles du rythme, cutanés, hépatiques ,rénaux, neuropsychiques…

L’association aciclovir + hydrocortisone Xerclear®dans les poussées d’herpès labial, pas plus efficace que l’aciclovir seul et exposant à un risque infectieux du fait du corticoïde !

Péflacine Péflacine monodose®, dans les infections urinaires, en accord avec la commission de la Transparence, en raison de l’augmentation de la résistance du gonocoque, d’une résistance croisée avec les autres fluoroquinolones et d’un plus grand risque de ruptures tendineuses que les autres fluoroquinolones

La nitrofurantoine Furadantine®, Furadoine®, Microdoine® à réserver en dernière intention à cause de ses effets indésirables : résistances, pneumopathies…

Endocrinologie, Diabétologie, Gynécologie

Bromocriptine Parlodel® inhibition de la lactation  : pour un risque, rare mais bien démontré, d’accidents thrombotiques (AVC, infarctus du myocarde) ou neuropsychiatriques (convulsions, hallucinations…) lors de son utilisation dans l’inhibition de la lactation.

Dihydroergocryptine Vasobral® De même, avec les mêmes risques que la bromocriptine, pour, en plus, une utilisation hors AMM !

Drospérinone (dans Jasmine®, Angeliq®, Yaz®, Jasminelle®) pour un risque élevé de thromboses veineuses avec ce progestatif aux propriétés latérales antialdosterone.

La Terbutaline Bricanyl°, agoniste béta2-adrénergique utilisé comme tocolytique, à l’origine de troubles du rythme cardiaque, infarctus du myocarde, poussées hypertensives, OAP et même décès.

La béta-alanine Abufène®, acide aminé sans activité démontrée dans les boufféesde chaleur de la ménopause (SMR insuffisant)

Metformine + Glibenclamide Glucovance®, en accord avec la Commission de latransparence puisque l’intérêt clinique de cette association (dont le rapport des doses n’est pas approprié) n’est pas démontré (avec peut-être un risque de majoration de la mortalité).

Les sulfamides hypoglycémiants à longue demi-vie comme le glipizide Glibinese® Osidia® chez le sujet de 75 ans et plus pour le danger d’hypoglycémies prolongées

Gastro-entérologie

Cimétidine Cimétidine°, antagoniste histaminergique H2 antiulcéreux, en raison de ses propriétés inhibitrices des CYP 3A4, 2D6, 2C19 et 1A2, à l’origine de fréquentes interactions médicamenteuses. Préférer les autres anti-H2.

Domperidone Motilium°, Peridys° ou autre, antagoniste des récepteurs dopaminergiques périphériques pour un risque de troubles du rythme ventriculaires graves avec mort subites alors qu’il existe des alternatives. Ne pas exposer les femmes allaitantes à ce médicament pour la même raison

Les laxatifs stimulants à base de bisacodyl Dulcolax®, de picosulfate Fructines® ou dans Citrafleet® ou Picoprep®, ou anthracéniques à base de cascara, séné, aloès Agiolax®, Rex®, Grains de Vals®, Herbesan®, Modane®, Mucinum®, Peristaltine®,Pursennide®, Senokot® chez le sujet de plus de 75 ans qui, au contraire, exacerbent l’irritation colique

Divers

Orlistat Xenical® Alli®, inhibiteur de la lipase pancréatique, enzyme responsable de l’hydrolyse des esters, pour un risque hépatique récemment montré, sans effet démontré en terme de morbi-mortalité (exemple d’efficacy sans effectiveness). Des néphropathies aigues ont été aussi rapportées.

Un antihistaminique H1 de première génération méquitazine Primalan® pour un risque établi de troubles du rythme cardiaque avec allongement de QT. Préférer un autre anti-H1.

Cromoglicate de sodium Intercron® Gé à l’efficacité non établie dans les allergies alimentaires ou autres (médicament déremboursé).

Médroxyprogestérone Farlutal®, progestatif sans action établie sur la qualité de la survie lors d’amaigrissement et anorexie en soiins paliatifs pour cancer (médicament déremboursé).

Humex® Actifed® jour, nuit… et toutes leurs versions dans le cadre des « gammes ombrelles » : produits ayant, sous le même nom de spécialité, des composants variables, dont certains ne sont pas anodins : sympathomimétiques alpha-adrénergiques…
Prescrire ou utiliser un produit d’une gamme ombrelle expose à de trop nombreuses erreurs potentielles de la part du médecin, du pharmacien ou du malade

Fer dextran Ferristat° pour un risque allergique, parfois grave. Préférer le fer saccharose Venofer°.

Uvesterol® pour un risque de malaises graves avec fausses routes, perte de connaissance…chez le nourrisson.

Silodosine Silodyx°, Urorec°, antagoniste alpha1-adrénergiqueutilisé dans l’adénome la prostate pour des troubles de l’érection et de l’éjaculation plus fréquents qu’avec les autres médicaments de cette même classe pharmacologique.

Les Vasoconstricteurs nasaux, seuls ou en association(SMR insuffisant), pour un risque rare mais gravissime d’accidents cardiovasculaires (HTA, angors, infarctus…) ou neurologiques (AVC, convulsions…) sans bénéfice clairement démontré (voir ce numéro de BIP31.fr)

Gel de dexaméthasone + salicylamide + salicylate d’hydroxyéthyle Percutalgine® , en accord avec la Commission de la Transparence, association AINS + AIS mal évaluée et faisant courir le risque d’association des2 types d’effets indésirables.

ET AUSSI,

Les associations dans une même présentation de deux (ou plus) principes actifs.

Les médicaments aux propriétés atropiniques principales ou latérales (antidépresseurs imipraminiques, antispasmodiques digestifs ou urinaires, antiparkinsoniens atropiniques, neuroleptiques phénothiazines, antihistaminiques H1 de première génération…) chez le sujet de plus de 75 ans.

sources :

  • Les Médicaments de BIP31.fr à éviter
  • Humex® Actifed® jour, nuit…et toutes leurs versions dans le cadre des « gammes ombrelles » : produits ayant, sous le même nom de spécialité, des …
  • www.bip31.fr/…/Les%20Médicaments%20de%20BIP31.fr%20à%20éviter. docsource : http://www.bip31.fr/index.php
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Description de l’ouvrage
Après les affaires de l’hormone de croissance, du Vioxx, de l’Isoméride du Mediator, et de plusieurs médicaments retirés du marché en quelques mois, une véritable, mais salutaire inquiétude s’est manifestée dans la population concernant l’utilité et les risques des traitements.
La publication soudaine de listes de médicaments “sous surveillance renforcée”, dont beaucoup, inutiles ou dangereux, devraient avoir disparu depuis longtemps, souligne la timidité ou l’incompétence des pouvoirs publics et a fait monter d’un cran l’anxiété des patients.
Les professeurs Even et Debré ont donc décidé de passer en revue les 4.000 médicaments sur le marché et d’identifier ceux qui sont efficaces, ceux qui le sont moins, ceux qui ne le sont pas du tout et, parallèlement, d’analyser leur degré de toxicité éventuelle intrinsèque et celle qui pourrait résulter des interactions entre eux, de l’âge des malades et des pathologies associées et préciser quel pays les a découverts, leur prix et leur coût pour la Sécurité Sociale.
Ce guide, écrit pour les malades et parfois les médecins généralistes, ne peut évidemment répondre dans le détail à toutes les questions, mais il peut alerter, aider et, en cas de doute, conduire à consulter son médecin. Il devrait aussi aider les politiques à revoir et contrôler réellement le monde délirant des médicaments, ses milliers de médicaments inutiles, ses centaines dangereux. (Source : actuwiki.fr)