Les Huiles Essentielles interdites pour les animaux voici pourquoi !

Une nouvelle loi européenne (UE 230-2013) vient d’imposer le retrait du marché d’environ 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou huiles essentielles.

Evidemment, parmi ces 600 plantes, il y’en a qui sont dangereuses, mais cette a empêcher les éleveurs de donner à leurs bêtes des compléments alimentaires à base de prêle des champs, d’ortie, de trèfle d’orange ou de luzerne. 

En août 2013, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) a publié une note incroyable : Elle y interdit aux éleveurs d’utiliser des remèdes qui n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) et qui n’ont pas été prescrits ou conseillés par un vétérinaire.

Le plus choquant dans tout ça est que cette décision a été prise car l’administration s’est rendue compte que les huiles essentielles étaient plus efficaces que les antibiotiques, bien meilleures pour la santé des bêtes et ceux qui les mangent et reviennent beaucoup moins cher aux éleveurs. C’est le directeur de l’agence du médicament vétérinaire (qui appartient à l’ANSES), Jean-Pierre Orand, qui l’a lui-même révélé.

D’après lui, cette loi a été rédigée après la publication dans la presse professionnelle d’une étude expérimentale pour soigner les mammites des inflammations de des mamelles avec des huiles essentielles. D’après cette étude, un mélange d’huile essentielle de Listea citrata, de Thymus vulgaris et de Leptospermum scoparium  serait très efficace pour guérir les vaches de leurs mammites.

Ces huiles essentielles, contrairement aux antibiotiques, ne se contenteraient pas de tuer le germe qui cause cette maladie, mais agiraient en plus sur toxémie et sur le terrain des vaches. C'est-à-dire sur leurs équilibres immunitaires et métaboliques.

Le vrai problème de cette histoire viendrait du prix de ces remèdes naturels, qui ne couteraient que 2.22 euros en moyenne pour un traitement de 10 jours et sans avoir à recourir à un vétérinaire. Ce prix terrifie les lobbys.

Nous avons là un exemple typique de défense des intérêts des industries pharmaceutiques et de la corporation des vétérinaires qui défend becs et ongles le monopole de la prescription.