La lettre poignante d’une femme à la personne qui lui a fait mal

Si quelqu’un vous a déjà profondément blessé dans votre vie, vous savez surement que pardonner n’est pas une chose facile.

Mais c’est pourtant quelque chose d’indispensable pour se libérer et pouvoir aller de l’avant. Or pour pardonner, il faut tout d’abord comprendre et accepter ces propres émotions et il existe un moyen très efficace pour y parvenir, et ce même si la personne qui vous a fait du mal n’est plus présente dans votre vie : écrire une lettre.

C’est pour cette raison que nous avons choisi de vous présenter aujourd’hui la lettre poignante écrite par Catherine Ponder à la personne qui lui a fait mal :

«… Même si il y’a de grandes chances que cette lettre ne te parvienne jamais, je t’écris pour te dire que tu m’as fait mal… beaucoup de mal. Mais aujourd’hui j’ai enfin compris que quelque part, je devais arracher ce profond chagrin encré en moi, et c’est ce que je vais faire ».

«… Je me méfie de la rancœur car elle n’engendre que de la peur et c’est précisément ce que je dois faire disparaître. Mais ce n’est pas de toi que j’ai peur, ce dont j’ai peur c’est de refaire la même erreur et de revivre cette souffrance encore une fois».

«… J’ai donc décidé d’y faire face, car si je parviens à vaincre cette peur, je serai capable de vaincre toutes les autres. Même si je n’oublierai jamais cette douleur insupportable, elle m’a tout de même permis d’apprendre quelque chose : J’ai appris qu’on ne peut pas donner à quelqu’un quelque chose qu’il ne veut pas recevoir ».

«… Je t’écris pour te dire qu’à partir d’aujourd’hui, je ne te tiens plus aucune rancune. Comme le dit si bien le proverbe, la vraie haine est le désintérêt... Or je n’ai pas besoin de grand-chose pour me sentir bien dans la vie et c’est exactement pour ça que je dois évacuer toute cette douleur. J’ai enfin compris qu’encombrer son cœur de sentiments inutiles ne sert à rien et que toute expérience douloureuse renferme en elle une graine de croissance et une libération ».

«… En réalité, cette lettre n’est pas pour toi, elle est pour moi, car je dois me libérer de ce fardeau. Je dois me libérer de cette négativité dans ma vie et je me suis rendue compte que réfléchir sur toi était le plus grand acte d’amour-propre que je puisse mener à bien ».

«… Aujourd’hui, je peux réellement te dire merci, car grâce à toi, maintenant, et plus que jamais, Je m’aime ! »